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Manifestation PN Harkis 2012
10 novembre 2018

ARNOULD Henri Charles Ernest 1875-1940

Un décret du15 juillet 1852 crée l’école normale militaire de gymnastique, installée dans la redoute de la Faisanderie, dans le Bois de Vincennes, à l’intérieur de ce qui était encore le territoire communal de Joinville-le-Pont.

Le 19 avril 1873, à Mostaganem, mariage de ses parents

Le 12 septembre 1875 à Oran, naissance de Henri Charles Ernest ARNOULD, fils de Henri Olivier, employé des Ponts et Chaussées (dessinateur au Cadastre), né le 7 mars 1845 à Mostaganem, et de Constance FOISSY

Le 1er novembre 1896, il entre à Saint-Cyr

Le 16 septembre 1897, il est caporal

Le 17 septembre 1898, il est promu sous-lieutenant au 131ème régiment d’infanterie

Le 1er octobre 1900, il est lieutenant au 46ème régiment d’infanterie

Le 13 mars 1903, il reçoit du Ministre de la Guerre une lettre de félicitations pour les travaux d’étude et les excellentes notes obtenues à l’Ecole normale de gymnastique et d’escrime

Le 30 décembre 1904, il épouse Berthe ROUAULT de COLIGNY à Plancoët (Côtes du Nord)

Le 22 octobre 1905, naissance de sa fille Berthe à Saint Servan sur mer

Le 23 décembre 1912, il est capitaine

JO du 14 novembre 1915 : « capitaine au 233ème régiment d’infanterie, a pris le commandement de son bataillon le jour de l’attaque, son chef de bataillon ayant été blessé. A mené son unité à l’assaut avec ordre, habileté et le plus puissant courage. Il s’est personnellement dépensé, donnant à tous l’exemple de la plus grande intrépidité et du sang-froid. Blessé pendant l’attaque, a conservé son commandement et a refusé d’être évacué. »

Le 8 mai 1916, l’école de gymnastique de Joinville, alors désertée après le départ des cadres et des stagiaires, est rouverte sous le nom de Centre d'Instruction Physique.

JO du 4 novembre 1916 : « chef de bataillon au 233ème régiment d’infanterie : officier supérieur remarquable par ses qualités d’énergie et de commandement. A la tête de son bataillon a enlevé en 15 minutes, sur un front de 600 mètres et une profondeur de 400 mètres, trois lignes de tranchées ennemies solidement occupées, sans éprouver de pertes, grâce aux dispositions préliminaires étudiées avec soin et l’allant qu’il a su communiquer à sa troupe. A fait en 12 heures 300 prisonniers valides dont 4 officiers et s’est emparé, après une lutte pied à pied, d’un nombreux matériel de guerre. »

Fin 1918, il termine la guerre comme commandant du 21ème Bataillon de Chasseurs : blessé d’une balle au bras, il continua d’exercer son commandement le bras en écharpe.

Le 1er juillet 1919, l'École Normale de Gymnastique et d'Escrime reprend son activité Elle s'étend dans un espace conforme à l'étendue de ses missions : les redoutes de la Faisanderie et de Gravelle, le Camp de St Maur, le quartier des Canadiens auxquels s'ajoute le ponton sur la Marne pour la natation et l'aviron.

En décembre 1919, il est commandant en second de l’école de gymnastique de Joinville

JO du 13 avril 1921 : « officier de la Légion d’honneur »

Fin 1928, colonel, il succède au colonel Bonvallot, promu général, comme commandant de l’école, ce jusqu’en 1934.  

Dans le Figaro du 24 mai 1931, on peut lire que le colonel Arnould est un des organisateurs du 43ème match Rowing-Marne

Le 27 juillet 1934, il s’adresse à Louis Marin, ministre de la Santé et de l’Education physique : il tire la sonnette d’alarme sur un camp d’entraînement des Jeunesses Communistes sur les berges de la Marne …  

En 1936 il écrit dans le Joinvillais un article intitulé « Le problème de l’éducation physique en France depuis la guerre » :

« La désaffection qui se manifeste toujours, de la part des pouvoirs publics et de la nation pour l’armée, après les longues guerres, gagna peu à peu la jeunesse plus préoccupée de poursuivre des buts utilitaires que de pratiquer et honorer les solides vertus de la race par le culte d’un idéal. C’est alors que le soin de la préparation militaire passa de l’armée entre les mains d’un organisme civil tributaire de la guerre, de l’instruction publique et de l’intérieur … Peu à peu disparut des programmes tout ce qui pouvait rappeler la préparation militaire. »

Le 24 décembre 1940, il décède à l’hôpital Pasteur à Nice d’une maladie contractée en service 

lieutenant colonel ARNOULD

lieutenant colonel ARNOULD

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