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Manifestation PN Harkis 2012
30 janvier 2012

de Gaulle grand soldat ?

Le 28 février 1916, le capitaine de Gaulle du 33ème régiment d’infanterie, arrive près de Douaumont.

Le 2 mars 1916, la position est pilonnée.

Selon le témoignage du lieutenant Casimir Albrecht du 19ème régiment de réserve de la Reichswehr : « D'une tranchée française émerge une serviette blanche brandie au bout d'un fusil. Les poilus en colère firent feu dans sa direction, et le fusil disparut.

Puis, un autre drapeau blanc surgit à nouveau de la même position. C'était celle tenue par la 10ème Compagnie du Capitaine de Gaulle. »

Cela est confirmé en 1966 par Samson Delpech, ayant servi sous les ordres de de Gaulle.

La seule mention dans le JMO du 33ème régiment d’infanterie est la suivante :

« … le sergent Horemans de la 5ème Cie parcourt le front en criant : « La 5ème meurt mais ne se rend pas ! » tandis que la 10ème Cie, dans une ruée folle, se voyant entourée de tous côtés, s’élançait à l’assaut sous la conduite de son chef, le capitaine de Gaulle, contre des masses denses, vendait chèrement sa vie et tombait magnifiquement. »

La citation signée par Pétain « tombé dans la mêlée » est due au fait que l’on croyait de Gaulle mort.

Contrairement aux autres officiers français, les Allemands ne lui rendent pas son épée pour certaines occasions (messes) et de Gaulle, qui s'en étonnait, s'entendit répondre froidement : « c'est parce que vous vous êtes rendu sans combattre » !

A l’inverse, on peut lire : « Le 5 avril 1863  … en témoignage d’estime, le général mexicain refusa de prendre le sabre que lui remettait le lieutenant (de zouaves) Galland. » in Nos zouaves de Paul Laurencin 1888

Le sabre est, en effet, le signe du commandement de l’officier qui doit être, à l’instar d’une lame, « sûr, pur, dur ».

A l’extrême, dans le Bushido ou code du guerrier japonais, la reddition ne saurait être admise. Se rendre est considéré comme un grand déshonneur, non seulement pour le soldat, mais aussi pour sa famille. Selon le code d’honneur de l’armée japonaise, tout soldat fait prisonnier doit laver sa honte par le suicide dès qu’il retrouve la liberté. S’il hésite, il passe devant une cour martiale. Il demeure un objet de mépris pour les siens et ses compatriotes, même si, aux yeux de la loi, il est réhabilité par le jugement rendu.

« A la division, nous n’avions pas pour le général de Gaulle une estime particulière.

A peine arrivée sur la Somme, le 25 mai (1940), la 5ème D. I. C. (Division d’Infanterie Coloniale) s’était vu amputée de son régiment blanc, le 22ème colonial, unité de tradition de Marseille. Cette unité, mise à la disposition de la 4ème division cuirassée, commandée par le colonel de Gaulle, avait été engagée les 28 et 29 mai dans l’opération d’Abbeville. L’affaire s’était mal terminée, les chars et les véhicules avaient pu rejoindre les lignes arrière, mais les fantassins demeurés sur place avaient subi des pertes sensibles. Quelques-uns nous avaient rejoints pour nous dire leur odyssée, d’autres furent faits prisonniers, le restant du régiment, sous un chef colonial réputé, le colonel Le Tacon, mena le combat avec vigueur, et sauva l’honneur.

Restée avec seulement ses deux régiments noirs, la division eut à tenir sur la somme à partir du 4 juin le front normalement dévolu à trois régiments, on a lu plus haut ce qu’il advint.

Aussi cet épisode douloureux nous avait rendu le général de Gaulle peu sympathique. » in Mémoires fin d’un empire de Raoul Salan (1970)

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Commentaires
B
En août 1914 De Gaulle s'est fait porter pâle pour une blessure légère, ce qui lui a permis d'éviter la première bataille de la Marne, qui fut une boucherie pour les officiers subalternes.
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M
Gisèle<br /> <br /> il est impossible de vous joindre à l'adresse mail que vous avez fournie<br /> <br /> je ne vois personne s'attribuer le mérite de morts pour la France<br /> <br /> merci de vous expliquer ou je me verrais dans l'obligation de supprimer votre commentaire<br /> <br /> le blog master
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G
Il aura était une "Ordure" du dédut a la fin,a noter que cet Individu,n'était pas Colonel,mais Capitaine en 1916,promu Colonel,par je ne sais quel "Abrutis" du Ministère de la Guerre avant 1939,Auto Proclamé par ces propre soins Génèral de Brigade et ce Traitre a la Terre Française,"Planqué qui parle aux Français" chez les "Rosebiffs"se permis d'Insulter les Héros du 21 Avril 1961,les qualifiants de "Quarterons de Génèraux en Retraite"mais des"Retraités" qui ont conquis leurs 5 Etoiles aux Combats,et non pas Planqué a Londres,sans oublier Mers El Kébir,ou le traitre apporta sa caution au "Rosbiffs"pour massacré la Flotte Française,ou fut tué un de mes Ancètre Marcel GREVE qui repose a Erome dans la Drome des Collines .Bernard GREVE
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