2 décembre 2011
réponse du pied-noir
Hélas que de Français ont à ma connaissance
Accrochés leurs vertus aux rives de Provence,
Pour ne garder ici que leurs petits défauts,
Les jugements trop prompts, Ami, portent à faux,
Des jeunes, autrefois caressant l’espérance
D’avoir de l’or bien vite et de revoir la France
Sont venus ignorant que sous des cieux si beaux,
La pelle de l’espoir creuserait des tombeaux.
Leur belle âme était pure au début du voyage,
Mais le sol était vide et la forêt sauvage.
Contre un destin fatal, leur vertu s’émoussa.
Comme il leur fallait vaincre et lutter sans relâche.
Que leur cœur de Français ne pouvait être lâche
Ils furent des Titans … l’Algérien n’est que ça …
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