général de LARMINAT 1895-1962
Général René Marie Edgard de Larminat 1895-1962
Né le 29 novembre 1895 à Alès (Gard), fils de René, officier des eaux et forêts, et Madeleine de Seguin-Pazzis d’Aubignan
En 1912 bachelier
Première Guerre Mondiale
En août 1915, il est promu aspirant
En juin 1916, il est blessé au fort de Vaux à Verdun, il refuse de se faire évacuer ;
En mars 1918, il est gazé ;
En juin 1918, il est blessé ;
Il finit la guerre à 23 ans avec le grade de capitaine et 4 citations.
Affecté en 1928 en Indochine, il est promu, en septembre 1929, chef de bataillon : à Hanoï, il invite le jeune lieutenant Raoul Salan
En 1935, il est lieutenant-colonel
Le 27 octobre 1937, il épouse à Beyrouth (Liban) Suzanne Mahé
Deuxième guerre mondiale
En mars 1940, il est colonel
Le 27 juin 1940, il est emprisonné à Damas d’où il s’évade 3 jours plus tard pour rejoindre les Forces Françaises Libres en Palestine
En 1941, il publie à Brazzaville position des Français libres à l’égard des problèmes nationaux
En juillet 1941, il est général de brigade
Le 27 juillet 1942, il est victime d’un grave accident de voiture sur la route du Caire à Alexandrie
De novembre 1943 à juillet 1944, il publie, sous le pseudonyme Entraigue, une série d’articles l’Armée dans la Nation
De 1945 à 1962, le général de Larminat est le premier président de l’Association des Français Libres.
En 1950, il publie Que sera la France de demain ?
En 1952, il publie l’Armée européenne
En 1953, il est nommé général d’armée.
Le 11 février 1955, le général de Larminat :
« Ce que je ne saurais accepter en aucun cas, c’est la perte de l’Algérie et des départements qui la constituent et qui font intrinsèquement partie de la France. Je ne m’associerai jamais à une telle décision, je ne serai jamais traître à ma patrie ! »
En mai 1955, le général de Larminat propose au général Raoul Salan de prendre la tête de l’association des anciens d’Indochine
Le 5 novembre 1955, il est Grand Croix de la Légion d’Honneur
En décembre 1955, il est inspecteur des troupes coloniales
Le général de Salan dit de lui : « C’est un homme net dans ses jugements, très élégant, racé. »
Le 4 novembre 1959, le général de Larminat est nommé président du Comité du Souvenir et des manifestations nationales.
Le 24 avril 1961, après le putsch des généraux : « J’attends avec intérêt que partie perdue, ils me fassent part de leur suicide, seule solution qui puisse les sauver du total déshonneur. »
En 1962, il publie Chroniques irrévérencieuses où il nous conte comment il a été mêlé de très près, parfois de manière déterminante, aux événements qui marquèrent l'acceptation de l'Armistice de 1940 par les troupes françaises du Moyen~Orient - ce qu'il appelle les défIocquements d'un mot tiré des « Contes drolatiques » de Balzac – et aussi, de manière plus positive, à la constitution de l'Afrique Française Libre en août 1940.
Par décret du 2 juin 1962, le général de Larminat est nommé par de Gaulle présidznt de la Cour militaire de Justice, laquelle sera jugée illégale par un arrêt du Conseil d'Etat du 19 octobre 1962.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet 1962, le général de Larminat met fin à ses jours alors qu’il avait été désigné pour présider à l’exécution du lieutenant Degueldre (qui aura lieu le 6 juillet).