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Manifestation PN Harkis 2012
17 décembre 2019

Général Gaston Marie Georges PARLANGE 1897-1972

PARLANGE général portrait

Source principale : Francearchives.fr, Dossier Légion d’Honneur non communicable

Né le 24 août 1897 à Bayonne (64), de Géraud, intendant militaire au Maroc, et de Anne Marie LAURENT 

Engagé volontaire, 1915-18

En 1918, il est sous-lieutenant

Croix de guerre 1914-1918

De 1919 à 1924, il est dans les tirailleurs marocains

Légion d’Honneur du 2 mai 1921 : « lieutenant au 65ème régiment de tirailleurs : excellent officier. Engagé volontaire pour la durée de la guerre en 1915. A fait preuve en maintes circonstances d’un superbe courage et d’un remarquable esprit de ténacité. 2 fois blessé. Nombreuses citations. »

En 1931, il est capitaine

De février 1924 à avril 1942, il est aux affaires indigènes au Maroc

Dans l’annuaire des fonctionnaires et de l’armée (Maroc) pour l’année 1934, il est capitaine, chef du bureau de Tounfite  

1934 annuaire

Le 1er mai 1942, décès de son père

De 1943 à 1945, campagnes d’Afrique du Nord, d’Italie et de France dans les tabors marocains

8 juin 1944 : « chef de bataillon, groupe de tabors marocains. Officier supérieur au magnifique passé de guerre, qui vient encore, au cours des opérations d’Italie, d’affirmer d’une façon éclatante ses splendides qualités militaires. A la tête du 5ème tabor, a su, en peu de jours, dans un terrain difficile et contre un ennemi solidement établi, obtenir une supériorité morale incontestée. Le 12 janvier, à l’attaque du San Pietro, a pris une large part au succès de l’opération, en dépit de pertes sensibles en cadres français. Blessé au cours de l’action, a refusé d’être évacué, et, poursuivant les jours suivants un dur service de patrouilles aux avants-postes, a infligé des pertes sérieuses à l’ennemi, contribuant ainsi au maintien des positions acquises (13 citations antérieures, 4 blessures). »

Croix de guerre 1939-1945 (T. O. E.)

En 1946, il est colonel commandant les goums et inspecteur des services généraux du Maroc

En 1948, il est commandant du territoire du Tafilalet

Le 20 juin 1948, décès de sa mère

En 1953, il est général de brigade

Le 27 janvier 1955, il devient commandant de la subdivision autonome d'Agadir et des confins algéro-mauritano-marocains.

Le 29 janvier 1955, le général Georges Parlange, issu des Affaires Indigènes du Maroc, crée les Groupes Mobiles de Police Rurale (GMPR).

Composés de « gardes ruraux » musulmans ou de goumiers, ces supplétifs forment les goums (de l’arabe qawm signifiant « peuple », « groupe »).

En février 1955, il commande la subdivision d'Agadir et les confins algéro-mauritano-marocains.

En avril 1955, commandant civil et militaire du Sud constantinois à Batna.

Le 24 août 1955, il est atteint par la limite d'âge de son grade.

Le 28 avril 1955 le général Parlange est nommé par Jacques Soustelle responsable civil et militaire de la région des Aurès–Nemenchtas.

Le Service des affaires algériennes est créé, représenté sur le terrain par les « SAS », chefs des Sections administratives spécialisées.

Dès sa nomination dans les Aurès, le général Parlange fit en sorte que la population abandonnée sans logement ni ressources soit prise en charge par l’armée, d’où la création des premiers camps de regroupement.

Du 1er janvier au 30 septembre 1956, il est général de division. 

Du 3 août au 22 décembre 1956, il est préfet de Batna chargé des fonctions administratives et militaires.

Début 1958, le général Parlange est chargé d’une enquête au terme de laquelle il recommande de repenser l’expérience Bellounis.

Après le 15 mai 1958, le général Parlange rencontre à nouveau Bellounis : excédé, le général jugea qu’on ne pouvait continuer « à discuter avec cet individu dont on ne peut rien tirer … » Non convaincu, le général Raoul Salan retire au général Parlange la direction de la mission de liaison Bellounis …

Le 1er décembre 1959, le délégué général Paul Delouvrier crée une Inspection Générale des Regroupements de Population (IGRP) dont il confie la direction au « chef prestigieux des képis bleus » (les officiers des Affaires indigènes du Maroc), le général Parlange

Suite au discours du 20 décembre 1960 de de Gaulle, de nombreuses personnalités démissionnent : Jacomet, secrétaire général de l’Administration en Algérie, Jacques Saigot, directeur des travaux publics, le préfet Vaujours, directeur de cabinet de Paul Delouvrier (gouverneur général), Vuibert, directeur du Plan de Constantine, le général Parlange, commandant la Zone militaire de Constantine … 

En juillet 1963, il fait partie du comité directeur de la Koumia, association des anciens des goums marocains, dont il est président d’honneur et président du conseil d’administration : il signe un éditorial « Les harkis au service de la France » 

Koumia 1963 

1963 07 édito Parlange harkis

Décédé le 20 novembre 1972 à Pamiers (09)

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