DENIEPORT dit NIEUPORT Edouard 1875-1911
Né le 24 août 1875 à Blida de Edmond, colonel d’artillerie directeur de l’Ecole régionale de tir de Blida, et de Caroline DE MARTINET
Le 4 août 1878, à Lagny, naissance de son frère Charles.
En 1896 et 1897, il est ajourné par le conseil de révision pour faiblesse.
En 1897, il remporte le prix cycliste Zimmermann, juste après être passé coureur professionnel.
En 1898, il se classe 3ème au championnat de France
Dans le domaine du cyclisme, on le surnomme « la Sole ».
Le 14 janvier 1899, il est réformé par la Commission spéciale de la Seine pour affection organique du cœur, « hypertrophie »
Dans l’Auto-Vélo du 1er novembre 1901, il signe un article « Sportsman et savant ».
En 1902, à Suresnes, il fonde avec son frère Charles une entreprise de fabrication de magnétos, bougies et accumulateurs pour l’automobile, qui compte parmi ses client Citroën et Levavasseur.
En 1903, son père est témoin dans l’affaire Dreyfus.
Le 25 avril 1908, la revue la voiturette consacre un article à la magnéto Nieuport.
« Sur les appareils qui ont permis à Santos-Dumont et à Farman d’accomplir leurs premiers vols, on trouve les appareils d’allumage Nieuport. »
Dès 1908, son monoplan vole le jour de sa première sortie …
En 1909, il épouse Jeanne-Marie-Anne LOUBENS.
En 1909, il achète un biplan Voisin.
Le 7 novembre 1909, il est à Mourmelon.
Le 25 juin 1910, brevet de pilote-aviateur n°105 de l’Aéro-Club de France
Les essais de son monoplan sont interrompus par les inondations de 1910, qui détruisent son appareil à Issy-les-Moulineaux.
Le 25 octobre 1910, Henri Pagny entre chez Nieuport en qualité d’ingénieur chargé des études ; il quitte la maison Nieuport le 3 août 1911.
En 1911, il gagne la coupe Gordon-Bennet, la coupe Michelin et le critérium de l’A. C. F.
Le 2 septembre 1911, il est réintégré dans le service armé sur sa demande (pour servir comme pilote aviateur) par la Commission de réforme spéciale de la Seine.
Le 11 septembre 1911, il est convoqué au camp de Châlons par le général inspecteur permanent de l’aéronautique.
Le 15 septembre 1911, jour où parait cette revue avec cette publicité, il est grièvement blessé à Verdun aux jambes et à la tête.
Dans l’Ouest-Eclair du 16 septembre 1911, on peut lire : « Le médecin inspecteur du 6ème corps d’armée, qui lui donne actuellement des soins, ne le croit pas en danger à moins de complications qu’on ne peut pas prévoir. »
Le 16 septembre 1911, il décède à l’hôpital de Verdun : le ministre de la Guerre, M. Messimy, se rend à son chevet et lui épingle la Légion d’honneur. Le Grand Chancelier contesta cette décoration.
Le 19 septembre 1911, obsèques à Suresnes. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.
La vie au grand air du 23 septembre 1911 lui consacre une page photo
La revue aérienne du 25 septembre 1911 lui consacre deux pages
Dans l’aérophile du 1er octobre 1911, paraît cette nécrologie :
Le 2 mai 1912, un modèle de fuselage d’aéroplane monoplan est déposé par Mme Veuve Denieport au conseil des Prud’hommes de la Seine sous le n°3368.
Le 23 novembre 1912, au tribunal correctionnel d’Angers, affaire Nieuport contre Hanriot (contrefaçon d’aéroplane, de modèle et de brevet) plaidoirie de Maître Jean Cruppi
En 1912, un ouvrage consacré aux martyrs de l’aviation lui consacre 5 pages
Le 24 janvier 1913, son frère Charles et son mécanicien Guillot se tuent à Etampes sur un monoplan.
Le 9 juillet 1915, décès de son père
Dans l’Avion de décembre 1936, on apprend que « C’est à Villacoublay qu’un monument vient d’être érigé, tardivement peut-être, à la mémoire d’Edouard Nieuport. » (le 5 décembre)
Le 15 octobre 1966
Le 10 juin 2016, un timbre lui est consacré