Franchet d'Esperey 1856-1942 un pied-noir maréchal de France
Louis Félix Marie François Franchet d’Esperey est né le 25 mai 1856 à Mostaganem
Lycéen à Versailles
Il sort de Saint-Cyr en 1876
Affecté au 1er Régiment de Tirailleurs Algériens, le lieutenant Franchet d’Esperey fait la campagne de Tunisie en 1881 …
En 1892, il épouse Madeleine Dumaine de la Josserie
Le 21 décembre 1897, naissance de son fils Louis à Stenay (Meuse)
Officier noté « hors ligne, de valeur exceptionnelle »
Il se bat au Tonkin, puis, en 1900 en Chine contre les Boxers
Colonel en 1903
En 1906, lors des grèves des mineurs dans le Nord et le Pas-de-Calais, il reçoit le commandement d’un détachement et rétablit l’ordre en quelques jours.
Général de division en 1912, Liautey lui confie le commandement des troupes du Maroc
En 1914, selon Joffre lui-même, « C’est lui (F. d’E.) qui a rendu possible la victoire de la Marne. »
26 septembre 1915
6 avril 1916
7 mai 1916
Le 25 octobre 1916, son fils, Louis, 19 ans, sous-lieutenant au 401ème Régiment d’Infanterie, est tué à l’ennemi à Fleury-Douaumont
Le général Franchet d’Esperey écrit à un ami :
“Mon frère s’est tiré d’affaire. Mon fils a été tué le 25 octobre, d’une balle au coeur, au nord de l’étang de Vaux. Je l’ai enterré à Belleray, le 27. Son jeune visage avait gardé un air de joyeux étonnement. Il a été frappé étant à droite de sa division Passaga, en regardant les progrès de Lardemelle, à sa droite. Il est tombé sans souffrir ayant rempli ses devoirs de chrétien, le 23, et son devoir de Français au cours d’un beau combat comme il désirait tant en voir ; à 18 ans, officier depuis cinq mois, ce n’est pas lui qu’il faut plaindre ! “
Le 17 décembre 1916, son frère, Alfred François Marie Louis, 52 ans, lieutenant-colonel au 333ème Régiment d’Infanterie, est tué à l’ennemi au bois Rouchot près de Vaux les Palameix
En juin 1918, à Salonique, Il obtient, après une campagne de 14 jours, la capitulation de l’armée germano-bulgare.
En septembre 1918 sur le front d’Orient
Le 3 octobre 1918
Le 19 février 1921, 50 années de service lui valent la dignité de maréchal de France
Le 10 janvier 1925 avec le chef Targui Ouemi Mnir
En mai 1925, il est à Oran
Le 19 mars 1933, à Gabès, il est gravement blessé dans un accident d'automobile alors qu'il allait étudier une liaison Tunisie-Maroc par le Sud : il a la mâchoire brisée
Le 15 novembre 1934, il est élu à l’Académie française
En 1936, il reçoit Eugène Deloncle, fondateur de la Cagoule, lui donne son accord et délègue un officier supérieur pour le représenter aux conférences du « Conseil supérieur » des cagoulards. Il cautionne l’organisation auprès des grands industriels … verse 1 500 000 Francs …
En 1937, il préface le bivouac aux étoiles de Marie-Edith de Bonneuil (parution le 1er janvier 1938)
En 1942, il s’oppose à la politique de Vichy.
serment du 6 mars 1942
Avant de mourir, le 8 juillet 1942 à Saint-Amancet, il donnera des ordres pour que sa famille quitte le cortège au cas où des Allemands croiraient devoir assister à ses obsèques.
12 juillet 1942
Octobre 1947 arrivée du cercueil du maréchal en gare d’Austerlitz en direction des Invalides
Caveau familial
En 1949, le général Azan lui consacre un ouvrage
Des timbres lui sont consacrés pour le centenaire de sa naissance en 1956
En 1999, Pierre Gosa lui consacre une biographie