note du général Franchet d'Esperey du 8 août 1919
Note du général Franchet d’Esperey, commandant en chef des armées alliées en Orient [depuis le 17 juin 1918], au président du Conseil, ministre de la Guerre [Georges Clémenceau depuis le 16 novembre 1917], 8 août 1919
Mon article sur le maréchal Franchet d’Esperey :
http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2010/07/05/18509400.html
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Une vive propagande était exercée aussi parmi les soldats Algériens, par des agents Turcs, officiers dans l’Armée rouge et usant tour à tour, de la menace et de la persuasion.
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Deux ou trois Algériens, du 2ème Génie, dont les noms n’ont pas été rapportés, ont cédé aux menaces et se sont laissés incorporer dans l’Armée rouge.
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Henri Sébastien, déserteur du 4ème Zouaves, originaire de Marengo (Algérie) [en fait Bourkika à 7 km], s’est rendu aux bolchévistes en emportant une mitrailleuse [une Hotchkiss ou une Saint-Etienne modèle 1907] et après avoir, dit-il, tué son commandant qui lui ordonnait de tirer sur les rouges. Sébastien est devenu un des plus ardents propagandistes auprès de nos soldats. Il a été signalé comme parti dernièrement pour le front.
[En mai 1956, l’aspirant Maillot détournera un camion de mitraillettes, dont la majeure partie sera donnée à Yacef Saadi, en gage de bonne volonté communiste.]
Cédant à la pression exercée sur eux, les hommes dont les noms suivent seraient également entrés au service des bolcheviks, à Odessa, mais regretteraient vivement leurs gestes et auraient refusé de se laisser incorporer dans l’Armée rouge :
Leroux Charles, Clavel, Dubois Louis, Garcy Guillaume, Cino Noël [né en 1893 à Bône], Piccon Marius, Blasco Louis, Julienne Ernest, Allelys Victor, Rey Médard.