Harki 6 Curriculum vitae du harki Saïd Chaouchi
« les pieds noirs dans le plat » d’André Figuera (30/12/1962)
Curriculum vitae du harki Saïd Chaouchi, tel qu’il a été publié dans la Liberté du Morbihan :
« Je soussigné, Bonnefond Georges, capitaine, chef du premier bureau du commandement de la gendarmerie nationale de la région territoriale et du C. A. d’Alger, certifie que Chaouchi Saïd, né le 30 septembre 1910 à Souk-el-Haad, a servi la cause de la France en Algérie avec détermination depuis mars 1956.
Il a successivement été affecté à la S. A. S. de Beni-Amrane, de Bérard, puis à la harka du 45ème Régiment de Transmissions, sous-secteur de Maison-Carrée.
Il a permis la mise hors de combat de nombreux hors-la-loi. Il avait mis sur pied un réseau de renseignement particulièrement efficace qui a pu, entre autres, éviter plusieurs attentats graves, par l’arrestation préventive des hors-la-loi désignés pour les commettre.
Ses services ont été récompensés :
Le 27 mars 1957, par une citation à l’ordre de l’armée, comportant l’attribution de la croix de la valeur militaire avec palmes, décernée par le ministre de la défense nationale.
Le 7 avril 1961 par une citation à l’ordre du régiment, avec la croix de la valeur militaire, par ordre général n°21 du général Combeaud, commandant la zone nord-algérois.
Le 13 avril 1962, il a été victime avec son fils d’un attentat F. L. N. auquel il a pu échapper.
Il est obligé de quitter l’Algérie et de se réfugier en métropole, en raison de son dévouement à la France, et de sa participation à la lutte contre le F. L. N. Il abandonne tout ce qu’il possède en Algérie, et se trouve presque sans ressources. »
Suit la citation à l’ordre de l’armée de ce harki entre tant d’autres :
« Moghazni profondément attaché à la cause française, d’un loyalisme à toute épreuve. S’est distingué le 1er décembre 1956 au cours d’un accrochage avec une bande rebelle dans la région de Bordj El Hadi, en couvrant son chef de groupe particulièrement exposé. Au cours de cette action, a abattu de sa main six rebelles. »
Il y a des fois, au fond, où le style gendarme n’est pas si mauvais que cela !
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