collabos

Les « précurseurs »

En mai 1956, l’aspirant MAILLOT détourne un camion de mitraillettes, dont la majeure partie sera donnée à Yacef Saadi, en gage de bonne volonté communiste.

Le 14 novembre 1956, le communiste Fernand YVETON est arrêté portant une bombe à retardement destiné à l’usine à gaz du Hamma.

Cf mon précédent article

http://manifpn2012.canalblog.com/archives/2011/08/31/21905741.html

Extraits de « la vraie bataille d’Alger » du général Jacques Massu (Plon 1971)

Quelques exemples de complicité ou de collaboration d’éléments français avec le FLN :

a) Mme Denise WALBERT (novembre 1956-février 1957)

- offre au FLN de servir comme infirmière au maquis.

- accepte de louer un local pour le FLN, son nom servant de couverture au centre d’impression et de diffusion FLN qui s’y installe.

- accepte d’assurer, avec Chafika Messlem, à l’aide de sa « Dauphine », la diffusion de tracts et revues pour le secteur n°2 et transport d’une ronéo.

- prend une part active à la fuite de Chafika Messlem.

b) M. André GALLICE, conseiller municipal d’Alger

- hébergement en 1956, durant deux mois consécutifs, de Benkhedda.

- aide Bouireb Mustapha à s’enfuir le 19 février 1957 lors d’une perquisition de l’immeuble et lui prête son pantalon.

c) Mme GAUTRON, adjointe direction centres sociaux

- hébergement en 1956 de Abane et Benkhedda.

- hébergement en 1957 de Bouired Mustapha qu’elle aide à fuir le 19 février 1957

- boîte aux lettres, agent de liaison FLN

d) M. CAUSSE, bachelier en technologie, docteur ès sciences, professeur de mathématiques agrégé à la Médersa de Ben Aknoun, lieutenant de réserve

- abrite à son domicile, du 2 mars au 5 mars 1957, Mlle Chafika Messlem recherchée depuis le 19 février 1957

e) M. et Mme HELIE, secrétaire général à la Cassida, institutrice

- cherchent à faire échouer l’opération de capture de Chafika Messlem le 5 mars 1957

f) M. Pierre CHAULET, interne à l’Hôpital Central de Mustapha (P. C. A.)

- abrite à son domicile Benkhedda, relations et liaisons avec le FLN

g) Raymonde PESCHARD

La presse publia la nouvelle de son arrestation. Cette nouvelle était fausse. Les parachutistes furent cependant soupçonnés de l’avoir fait mourir en prison. Or, mise en cause par un membre du PCA inculpé dans l’affaire Guerroudj (bombes et attentats) … Raymonde Peschard parvint à échapper aux recherches et à gagner la maquis FLN de la wilaya 3. Elle fut abattue au cours d’un combat le 26 novembre 1957, près de Bordj Bou Arreridj, porteuse d’un ordre de mission FLN (signé du commandant Amirouche) pour gagner la Tunisie.