ACUF

En 1947, « l’Association des Anciens du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient » (CEFEO) est fondée par quelques soldats récemment rapatriés d’Indochine.

Le général Leclerc, premier commandant en chef du CEFEO, se fait un devoir de parrainer l’association et en accepte la présidence d’honneur. Il disparaît 3 mois plus tard.

L’Association des Anciens du CEFEO prend une ampleur et une orientation nouvelle à partir de 1952-1953, au moment de l’arrivée au secrétariat général du sergent-chef Yves Gignac … 28 000 cotisants, dont 7 à 8 000 militants. Un tiers des membres militaires d’active, officiers et surtout sous-officiers.

En 1953, l’association acquiert un terrain à Oran et y installe un centre d’accueil pour les soldats (d’Indochine) rapatriés en Afrique du nord et qui transitent dans ce port. Cet établissement fonctionnera jusqu’à la fin de la guerre d’Algérie.

En 1956, l’Association des Anciens du CEFEO devient l’Association des Combattants de l’Union Française (ACUF).

« Leur statut dans son paragraphe premier dit : faire respecter la mémoire de nos morts tombés sur les terres extérieures. »

Une modification de ses statuts lui permet d’accueillir dans ses rangs les combattants d’Afrique du Nord.

Pour soulager l’armée, l’association crée un service de « volontaires civils gardiens de fermes » qui verra un début de réalisation en Oranie.

Elle compte aussi 30 sections sur l’ensemble des départements algériens.

Le 12 novembre 1956, son président d’honneur, le général Raoul Salan, est commandant en chef en Algérie.

Les 6 et 7 juillet 1957, à Alger, parmi ceux qui prêtent serment de garder l’Algérie française : Yves Gignac, secrétaire général de l’ACUF

Au congrès de 1960 de la Cité catholique à Issy-les-Moulineaux, on pouvait rencontrer : le maréchal Juin, les généraux Weygand (président des Amis de Jeanne d’Arc), Chassin (ACUF), Touzet du Vigier, Frémiot, les amiraux Auphan et de Penfentenyo, le docteur Lefebvre …

Fin mai 1961, le général Raoul Salan charge Yves Gignac (secrétaire général de l’ACUF) .de la mission "France I" en vue de regrouper et de coordonner les partisans de « l'Algérie française » au sein de l'OAS en métropole.

A partir de 1962, l’action de l’ACUF se tourne vers l’aide aux harkis et supplétifs musulmans.