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Manifestation PN Harkis 2012
2 mai 2010

Oran l'Espagnole

Le 31 juillet 1492, la reine Isabelle la Catholique expulse tous les Juifs d'Espagne : 200 000 personnes s'expatrient et un millier d'entre eux vers le Maghreb dont Oran, constitué en état indépendant, recevra la plus grande part

Le 19 mai 1509, l'armada espagnole de Pedro Navarro s'empare d'Oran …

Au printemps 1563, les places espagnoles d'Oran et de Mers-el-Kébir résistent aux assauts musulmans

En 1568, Don Juan d'Autriche, frère du roi d'Espagne, est à Oran et visite le castillo de Rozalcazar dont la position au dessus de la ville l'a frappé.

Après 1574, le roi Philippe II d'Espagne ne conservait sur le littoral africain que Melilla, Oran et Mers-el-Kébir

En 1600, l'espagnol Diégo Suarez, historien et soldat qui servit 30 ans à Oran, parlant des forts de la ville pouvait dire "qu'ils couvent la Ville comme une poule ses poussins. Le Rozalcazar serait de loin le plus important si on le terminait".

En 1622, 1635, 1645, 1653, 1656, 1662, les capitaines généraux espagnols de la place d'Oran soutiennent des combats contre les Maures

En 1701, le marquis (espagnol) de Casasola commande la place d'Oran

En 1708, les Espagnols sont contraints de quitter Oran et Mers el Kebir

Le 15 juin 1732, le comte (espagnol) de Montemar part d'Alicante : il débarque sur la plage d'Aïn el Turk le 30 juin et entre le lendemain 1er juillet dans Oran : après cette date, Oran est devenue une véritable ville espagnole peuplée de plus de 10 000 habitants, que l'on surnomme la Corte Chica, la «Petite Cour», en raison du souci de l'aristocratie locale d'imiter la haute société madrilène.

De 1737 à 1741, le général espagnol José Vallejo, alors gouverneur d'Oran, fit construire successivement différents ouvrages

Vers 1760, le général espagnol Don Juan Zemeno fit encore exécuter des travaux considérables à la forteresse d'Oran.

En 1770, Oran est une ville de 532 maisons particulières et 42 édifices publics, une population de 2317 bourgeois et 2821 déportés libres se livrent au négoce (soit 5140 contre plus de 10 000 en 1732) 

Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1790, les habitants d'Oran ressentent les 22 secousses d'un tremblement de terre : toutes les constructions un peu anciennes, les 2/3 de la ville, sont renversées ; sur une population de 8000 âmes, plus de la moitié sont ensevelis sous les décombres ; les rescapés campent sous des tentes ou des abris en planches entre le Château Neuf et le fort Saint-André ; aussitôt, le bey turc et les tribus assiègent la ville qui ne comptent plus que 15 000 hommes pour la défendre

Le 12 septembre 1791, l'Espagne abandonne officiellement Oran au dey d'Alger mais tous les Espagnols ne quittèrent pas le pays après et des artisans notamment y demeurèrent à la demande du bey de Mascara ainsi que quelques commerçants, soit environ 200 personnes.

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